Réfrigérants de haute qualité
Nous offrons une large gamme de réfrigérants pour diverses applications de refroidissement et de CVC. Curieux des différentes possibilités et applications ?
Un fluide frigorigène est une substance utilisée, entre autres, dans les pompes à eau pour transporter la chaleur et l’évacuer. Les frigorigènes FreonTM en sont les plus connus, mais leur usage est désormais interdit et on parle dans leur cas de retrait progressif du marché. Auparavant, cette substance se rencontrait beaucoup dans les réfrigérateurs sous forme de liquide/vapeur. Le choix d’un frigorigène dépend de son point d’ébullition, celui-ci dépendant de la pression. On entend par-là qu’à basse pression, le point d’ébullition doit être inférieur aux températures du réservoir dont on extrait de la chaleur. À haute pression, le point d’ébullition doit être supérieur à la température du réservoir auquel il faut céder de la chaleur. Les pressions associées doivent toutefois être réalisables. Parmi les frigorigènes naturels beaucoup utilisés, il y a :
▪ les alcanes (butane, propane, isobutane) ;
▪ le propylène ;
▪ les hydrofluorocarbones ;
▪ l’ammoniac ;
▪ le dioxyde de carbone.
Étant l’un des fournisseurs majeurs de gaz en Europe, nous disposons d’une grande offre de gaz, dont des frigorigènes. Vous trouverez dans le menu toutes les informations sur notre gamme de fluides frigorigènes et caloporteurs, sur les directives et les règlements, et sur bien d’autres choses encore. Vous y trouverez aussi des brochures téléchargeables.
Pour en savoir plus, nous vous conseillons de prendre contact avec nos spécialistes des frigorigènes. Nous serons ravis de vous détailler les diverses possibilités et notre gamme de frigorigènes. Prenez contact avec nous par téléphone au +32 (0)53/64.10.76 ou par e mail à l’adresse logistique@westfalen.be.
La sécurité et la protection de l’environnement sont des aspects essentiels à envisager pour décider du frigorigène à utiliser dans une installation frigorifique ou de climatisation. Suite à la hausse constante des prix de l’énergie, la consommation d’énergie est aussi devenue un facteur décisionnel important. Le frigorigène employé doit avoir de très bonnes propriétés thermodynamiques en plus d’une grande stabilité chimique et de bonnes caractéristiques physiques. Son prix et sa disponibilité sont d’autres facteurs intervenant dans la décision.
Mais, il n’existe pas encore de frigorigène qui réponde à tous ces souhaits. En pratique, le choix d’un frigorigène dépend d’une série de facteurs divers. Par ailleurs, la zone opérationnelle et les exigences de l’exploitant jouent aussi un rôle, tout comme sa localisation et les aspects environnementaux. C’est surtout l’interprétation de tout le système de réfrigération qui a une influence décisive sur la consommation d’énergie, compte tenu des conditions de charge partielle, ce parce que le rendement d’un circuit de refroidissement est plus fortement influencé par son conception globale que par le choix du frigorigène. Il ressort de divers projets récents que les installations fonctionnent de façon efficiente et écologique si elles font appel à des frigorigènes naturels. Vous voulez acheter un frigorigène ? Nous nous ferons un plaisir de vous informer plus en détail.
L’ammoniac gazeux est le meilleur fluide frigorigène et possède les meilleures propriétés thermodynamiques démontrables. C’est le seul frigorigène naturel dont l’industrie ne veut pas se débarrasser, car il possède un rendement élevé. L’ammoniac est également inégalé du point de vue écologique : il ne détruit pas la couche d’ozone, n’a pas d’influence sur le réchauffement de la Terre et son bilan sur le plan du TEWI est avantageux aussi en raison du COP des installations à l’ammoniac.
L’ammoniac est insurpassable en matière de sobriété énergétique et de rentabilité, surtout quand on a affaire à des installations de refroidissement d’une capacité dépassant 500 kW. Ce gaz s’emploie aussi de plus en plus sur une échelle plus modeste. On voit aujourd’hui une extension de son usage dans des systèmes dont la capacité est inférieure à 500 kW, ce qui a pour effet que la quantité d’ammoniac, conjuguée au choix du bon fluide frigorigène, doit être diminuée. On consacre actuellement beaucoup d’études à des systèmes mettant en œuvre des volumes moindres. Le but est de parvenir à développer de petits systèmes tels que des compresseurs semi-hermétiques ou hermétiques d’une capacité inférieure à 110 kW. Le développement d’échangeurs de chaleur à contenu réduit va aussi dans ce sens. Divers projets de recherche portant sur une gestion simplifiée de l’huile et recourant à de l’huile soluble sont aussi menés pour permettre l’emploi de systèmes DX.
Le R-22, aussi appelé chlorodifluorométhane ou fréon 22, est un gaz très nocif pour notre environnement. Son potentiel de réchauffement global (GWP) est de 1810, ce qui indique qu’il contribue au réchauffement de la planète. Il a par ailleurs un gros impact sur notre couche d’ozone. Son potentiel d’appauvrissement de cette couche (ODP) est égal à 0,05. Outre le R-22, il existe une liste de gaz fréons qui ne sont plus autorisés aujourd’hui. Ce sont les suivants : R-11, R-12, R-13, R-23, R-113, R-114, R-115 et R-116.
Eu égard à ces propriétés non écologiques, l’Union européenne a décidé en 2001 de retirer graduellement du marché le R-22 et d’autres CFC. Les conditions de production, de vente et d’utilisation des composés chlorofluorés sont décrites dans le règlement sur les gaz fluorés. Ce texte a été adopté afin d’avoir prise sur le réchauffement du climat de la Terre et de prévenir la destruction de la couche d’ozone. Il a été résolu d’abandonner progressivement quelques gaz en raison de leur impact sur l’environnement. Cependant, le retrait graduel du chlorodifluorométhane a duré plusieurs années. Il a débuté par l’interdiction de construire de nouvelles installations fonctionnant avec ce frigorigène. Sa production a été interdite à partir de 2010. Un délai de cinq ans a été accordé à ses utilisateurs pour leur permettre de consommer le R-22 (recyclé) existant. La procédure de retrait s’est achevée en 2015. Depuis lors, ce gaz est interdit à la vente.
L’intérêt pour les installations de refroidissement au CO2 a nettement augmenté dans le monde au cours des dix dernières années. Cela est dû au fait que Nestlé, en tant que grand groupe opérant à l’international, n’a cessé de poursuivre le développement de circuits frigorifiques en cascade au NH3/CO2 et en a prouvé l’efficacité énergique au travers d’installations de ce type en Europe, aux USA et au Japon. Beaucoup d’entreprises ont dès lors suivi son exemple. Cette tendance a été favorisée dans d’autres pays par des aides publiques. Aux Pays-Bas, les systèmes au CO2 donnent droit à une réduction d’impôts considérable et en Scandinavie, la taxe sur les frigorigènes de synthèse a été, à l’inverse, augmentée. Le CO2 convient très bien principalement pour la récupération de chaleur et pour les pompes à chaleur. En Asie, on l’applique déjà à grande échelle et on s’attend aussi à ce que d’autres pays lui emboîtent le pas.
La quantité d’énergie que l’on peut économiser en utilisant du CO2 comme frigorigène, est avant tout une question de températures ambiantes. Ainsi, le système au CO2 d’une installation actionnée par des frigorigènes de synthèse est très performant s’il est exploité dans sa plage subcritique. Mais le système peut aussi donner de bons résultats en matière d’efficacité dans cette plage. Coca-Cola l’a confirmé en utilisant tant du CO2 que du R-134a pour son réfrigérateur de 550 litres. Résultat : les installations tournant avec du CO2 consomment 20 à 30 % d’énergie en moins.
En mode trans- ou supercritique (températures >31,2 °C), les systèmes au CO2 sont globalement moins efficaces que les installations à frigorigènes synthétiques. Néanmoins, sur une année entière, les premiers sont souvent plus efficaces énergétiquement que les seconds parce que la plupart des systèmes fonctionnent dans la plage subcritique la plus grande partie de l’année, surtout en zone tempérée.
Aussi appelés HFC, les hydrofluorocarbones sont des hydrocarbures dont des atomes d’hydrogène ont été remplacés par un atome de fluor. Les HFC forment les alternatives contemporaines au fréon et, plus généralement, aux chlorofluorocarbones. Ces substances sont utilisées comme frigorigène dans les réfrigérateurs. Ce sont les substituts respectueux de l’ozone de l’ennemi de celui-ci, le fréon. L’un des HFC, le frigorigène R-134a, est depuis le 31 décembre 2000 le remplaçant du dichlorodifluorométhane (R 12).
Qu’est-ce qu’un fluide frigorigène ?
Un fluide frigorigène est une substance utilisée comme vecteur de transport de chaleur. On établit une distinction entre les frigorigènes naturels et les frigorigènes synthétiques. Les premiers se rencontrent par définition dans la nature. Des exemples connus en sont l’eau, l’éthane, le butane et le propène. Les seconds ont été mis au point par l’homme à des fins industrielles. Les (H)CFC et les HFC comme le R-134a et le fréon en sont des exemples connus.
Les frigorigènes synthétiques ont sur l’effet de serre une influence plus grande que les frigorigènes naturels. C’est pourquoi on les abandonne graduellement conformément au règlement sur les gaz fluorés.
Pour quoi emploie-t-on des frigorigènes ?
Les frigorigènes sont utilisés dans une multitude de pompes à chaleur, d’installations de refroidissement et d’autres appareils. Vous voulez acquérir une installation employant un frigorigène ? Si oui, choisissez-en une qui fonctionne avec un frigorigène naturel. C’est un choix durable, tourné vers l’avenir.
Comment livrons-nous nos frigorigènes ?
Les livraisons de frigorigènes de Westfalen BV-SRL dépendent du type de ce produit. Comme certains frigorigènes de synthèse sont en voie d’abandon, il se peut qu’ils ne soient plus livrés qu’en quantités limitées. Nos experts de la question vous en diront plus à ce sujet. Nos frigorigènes sont livrés entre autres en bouteilles d’une contenance de 10 ou 50 litres. Nous en livrons aussi dans de gros réservoirs fixes.
Exemples de quelques autres frigorigènes :
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